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Essentiellement lié au caractère impénétrable de la matière (« Dans la nuit, la matière », titre de son exposition à la Maison européenne de la photographie, à Paris, en 2017, vaudrait pour toute son œuvre), l’imaginaire de l’artiste s’attache aussi bien à l’eau, le plus doux des éléments, du moins en apparence, et le plus propre aux vaines songeries, mais éternel principe des dégradations, qu’aux matériaux les plus rudes, les moins « oniriques », des objets en fer ou en fonte souvent choisis pour leur aspect particulièrement résistant, comme ces grands creusets de fonderie qui eux aussi se révèlent sujets à la dégradation – créant des polyptyques ou des instal­lations, intimes ou monumentales et l’on s’avise qu’ainsi tout est bien en place pour donner lieu à une mytho­logie capable de produire, avec la part du hasard, une beauté véhémente, presque agressive : des œuvres toutes capables de toucher sans séduire, d’émouvoir sans bercer d’illusions.


Extrait de la préface d’Alain Madeleine-Perdrillat pour le catalogue d’exposition de Jean Yves Cousseau : « Une Ombre dans les intempéries de l’œil ».

Nature mortes, vies reposées, 2003


Réalisation : Jean Yves Cousseau
Montage : Michel Mathevet
Voix : Laurie Cousseau

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Œuvres sélectionnées